
Institution hôte
Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
Thème : Adaptation aux changements climatiques : comment intégrer les savoirs ancestraux, locaux et scientifiques pour aider à la gouvernance de proximité ? »
Les nouvelles de la région
C’est avec grand plaisir que nous vous souhaitons la bienvenue à Rouyn-Noranda dans le cadre du Forum Planèt’ERE qui aura lieu du 20 au 23 juin 2017.
Nous souhaitons que votre séjour dans la Capitale régionale se transforme en souvenir d’une expérience inoubliable.
Afin de faciliter la logistique de votre venue, nous vous invitons à consulter le site web : tourismerouyn-noranda.ca.
Vous y trouverez, sous les onglets « Hébergement » et « Restauration », ainsi qu’ « Activités et attraits », « Festivals » et « Quoi faire aujourd’hui », une foule d’informations utiles à la planification de votre passage dans notre ville.
Si vous êtes de l’extérieur de la région de l’Abitibi-Témiscamingue, nous vous offrons une vignette de stationnement gratuite valide pour une durée de 3 jours. Vous pouvez vous la procurer en passant au Bureau d’information touristique de Rouyn-Noranda, situé au 1675, avenue Larivière, du lundi au vendredi de 8 h 30 à 16 h 30.
Pour des informations supplémentaires concernant Rouyn-Noranda, n’hésitez pas à communiquer avec le Bureau d’information touristique en composant, sans frais, le 1 888 797-3195 ou en écrivant à tourisme@cldrn.ca
Nous vous souhaitons un excellent séjour dans la Capitale nationale du Cuivre!
Argumentaire
Portrait environnemental
Portrait de l’Abitibi-Témiscamingue
L’Abitibi-Témiscamingue est une région vaste et faiblement peuplée, où l’économie tourne principalement autour de l’exploitation des ressources naturelles (minières, forestières et hydriques). Il s’agit de la quatrième plus vaste région du Québec, avec plus 65 000 km2. La région est bordée à l’ouest par l’Ontario et s’étend jusqu’à la Mauricie à l’est, puis de l’Outaouais jusqu’au Nord-du-Québec dans sa limite septentrionale, correspondant au 49e parallèle. Elle est composée de 5 municipalités régionales de comté (MRC), de 79 municipalités et sept communautés algonquines (des neuf du Québec). Le territoire d’Abitibi-Témiscamingue est situé en terre anishinabe, donc algonquine.
Située à même le bouclier canadien, la région administrative prend place sur une des plus vieilles roches du monde (4,2 Ga). On retrouve des roches volcaniques, sédimentaires et métamorphiques, perturbées par orogénèses, entrecoupé de failles dont certaines renferment des gisements plurimétalliques qui permettent l’exploitation minière en région. La succession de glaciers a modifié profondément la géomorphologie locale. Étant jadis une imposante chaîne de montagnes, le paysage actuel correspond plutôt à un relief de plateaux et collines peu élevées, dont l’élévation moyenne dépasse difficilement les 300 mètres. On retrouve néanmoins des vestiges du passé, comme les collines Abijévis, Kékéko et le mont Chaudron. La géomorphologie actuelle est en réalité issue des vestiges d’un passé glaciaire. Le dernier glacier ayant recouvert la région il y a 20 000 ans, l’Inlandsis laurentidien, a laissé des dépôts, à l’origine des moraines et des eskers ainsi que du réseau hydrographique unique à la région.
De l’algonquin « Abitibi », qui signifie « là où les eaux se séparent », la région se situe sur une ligne de partage des eaux, à la tête de deux importants bassins versants du Québec dont les eaux s’écoulent en direction opposée. En effet, l’eau au sud de cette ligne de partage s’écoule vers le fleuve Saint-Laurent alors qu’au nord de cette ligne, les eaux se jettent ultimement dans la Baie James. La région compte plus de 20 000 lacs, généralement peu profonds, vu la relative planéité du relief. Le réseau hydrographique, avec ses innombrables rivières, est une richesse incontestable, dont la rivière Harricana, véritable fleuve s’écoulant sur plus de 550 km. De plus, on retrouve dans les eskers une eau parmi les plus pures au monde, dont celle de l’esker Saint-Mathieu-Lac Berry (Amos) que l’on exploite pour l’embouteillage (Eska).
La forêt revêt une haute importance d’un point de vue économique, touristique et culturelle. Aménagée à près de 60% pour l’exploitation forestière, elle est mixte au Témiscamingue et devient boréale en Abitibi. On retrouve au nord-ouest de la région (Duparquet), des arbres parmi les plus anciens de l’est du continent, allant jusqu’à 1 200 ans.
L’agriculture représente moins 4 % du territoire et se concentre surtout autour des lacs Abitibi et Témiscamingue, où l’on retrouve de riches ceintures d’argiles, vestiges de la fonte du dernier glacier.
Enfin, la richesse écologique de la région est à l’origine de paysages nordiques uniques. D’ailleurs, cette région fait toujours le bonheur des amants de la nature (été comme hiver) avec en sus ses très grandes potentialités pour la chasse et la pêche sportive.